Je cours désormais de temps en temps – Trail Val Joly 2015
Il m’arrive de courir de temps en temps et de raconter mes exploits. Certains diront que je suis devenu un coureur du dimanche, ce qui n’est d’ailleurs pas faux puisque je ne cours que le dimanche et ce, quelque soit le temps (en temps).
Quand le coach Gilles de la ch’ti team m’a dit qu’il souhaitait reformer la plus célèbre des 3ème ligne (avec Théo Armitage) pour affronter le redoutable parcours du Val Joly, j’ai pensé qu’il était grand temps (en temps) de quitter le confort de mon canapé.
Oui, le temps (en temps) est alors venu d’aller pousser de la fonte dans la salle de sport voisine, jusqu’à 2 tonnes par semaine pour être sûr de pouvoir mener nos pilotes en toute sécurité.
Ce fût un parcours mémorable de 18 km couvert de boue, pimenté de quelques glissades, de quelques chutes aussi mais toujours dans la bonne humeur.
Je vous laisse découvrir ci-après quelques aspects velu du parcours … Du lourd, du costaud
J’ai connu une polonaise qu’en prenait au p’tit déjeuner. Faut quand même admettre : c’est plutôt une boisson d’homme…
Photos running59
Après environ 2h30 d’effort, de concentration et d’abnégation, place à l’émotion de l’arrivée, à l’évanouissement de Marie-Hélène, au décrassage au jet d’eau et à la bière salvatrice.
Ouais biloute, un WE Dunes d’Espoir chez les ch’ti, c’est un parcours arrosé mais pas que …
C’est aussi du houblon et de la bonne humeur, de la tarte au sucre et des rires, le charme discret de Jade, les Atchik Atchik de Manon, les buts encaissés au baby de Chaker, les interrogations de Lucas dans la nuit « Comment sait-on que l’on a mauvaise haleine ? » (Il faut dire que les spécialistes de la question étaient en goguette en Belgique), la recette de Poly, et de temps en temps, ça fait un bien fou.
Merci coach, pour ce match viril mais correct
PS
(private joke)
De temps en temps : locution synonyme de quelquefois, parfois.
« De temps en temps, il faut se reposer de ne rien faire. » Jean Cocteau
« On n’apprend que de temps en temps ; mais on désapprend toute la journée. » Arthur Schopenhauer
