Dirty Dancing…Le retour !

« Now I’ve had the time of my life »…

Si vous connaissez une seule fille, une seule femme au gêne XY parfaitement identifié, qui n’a jamais fredonné cet air sensuel et envoûtant en se trémoussant l’air énamouré, je vous remercie de me prévenir immédiatement !

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Oui, « Dirty dancing » est LE film culte qui met sens dessous dessus les hormones féminines, il bouleverse ou agite les phéromones ambiantes, et rend les demoiselles complètement accros à ce must qu’elles ont pu visionner des dizaines de fois sans jamais se lasser !
A l’inverse, les hommes virils et à la testostérone bien développée, n’apprécient guère cette guimauve ressemblant plutôt à un navet mal cuit.

Aucune étude n’a jamais été faite sur le sujet…Allez comprendre pourquoi…

Ce film à la base, (et nous l’avouons toutes), n’est pourtant pas doté d’un scénario très subtil, il ne vous assomme pas de scènes d’action époustouflantes, ne vous assourdit pas de dialogues futés au vocabulaire recherché, et ne bascule même pas dans l’érotisme sulfureux.
Alors ?
Quel est donc ce phénomène qui remue toutes les couches sociales féminines, des midinettes aux séniorettes, de 7 à 77 ans ??

En tout premier point, il faut avouer que le casting de l’époque fût particulièrement réussi :

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Un Patriiiiiick Swayze à la mâchoire carrée, au torse musclé doté de pectoraux saillants, équipé d’un déhanché inimitable, voire carrément irrésistible, bref, un bad boy que l’on rêve juste d’adoucir !
Fais moi mal Johnny !

Une Jennifer Grey, (à l’époque bien loin des 50 nuances), angélique à souhait, aux boucles de cheveux impeccables. Elle y incarne une Frédérique au gentil surnom de Bébé, inoubliable dans son mini short en jean et sa chemisette blanche nouée…

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Une troupe de danseurs tous aussi souples les uns que les autres, chauds comme la braise, et se déchaînant lascivement sur des rythmes envoûtants ! Caliente…

En second point, les scènes de danse :

Telle une chrysalide, notre « Bébé » évolue sous nos yeux, transformant la timide adolescente maladroite et bien banale, en femme fatale et danseuse géniale, qu’on ne laisse surtout pas dans un coin …
Quant à notre Johnny national, il n’en finit plus d’émouvoir nos fragiles hormones, en nous offrant son corps impeccablement sculpté, ondulant avec une sensualité qui nous laisse encore complètement pantoises et fébriles !

En troisième et dernier point, ces répliques devenues cultissimes, que nous seules, pauvres femmes, mettent en émoi…
Certes, elles ne veulent absolument rien dire, sont carrément cul-cul la praline, ou
gnangnan la réglisse (ça aussi ça ne veut rien dire !), mais elles sont devenues indissociables de ce film !

Allez quelques unes pour vous rafraîchir la mémoire :

« Johnny, arrête de courir après ton destin comme un cheval sauvage »
« C’est pas un crime de porter des pastèques »
« Ça, c’est mon espace de danse, et ça, c’est ton espace de danse. Tu n’envahis pas mon espace, je n’envahis pas ton espace »
« Frédérique… Pour moi, c’est le nom d’une vraie femme… »
« Tiens, le mois dernier je bouffais des nouilles pour m’en sortir et demain, des femmes rempliront mes poches avec des diamants. Aujourd’hui, je suis l’idole de tout le monde et demain, je serai un moins que rien »
« On ne laisse pas Bébé dans un coin »…

Bref, des tirades qui ne vous demandent aucun maniement savant de tout dictionnaire ou encyclopédie ! Pas de prise de tête, tout est facile et évident…Vous n’avez plus qu’à vous laisser aller à la contemplation.

Mais un film ne suffisait plus, nous l’avions toutes vues 38 fois (ou 42 j’ai un doute ?) vautrées dans nos canapés sirotant un coca, il fallait bien un peu de renouveau.

La mode des comédies musicales passant par là, certains eurent la belle idée de réaliser « Dirty dancing » sur scène, et devinez…
Nous avons craqué et pris nos billets pour le palais des sports le 24 janvier 2015 !!

L’occasion était trop belle pour ne pas passer une journée entre Dirty Girls de bonne famille…Et elles arrivèrent de partout, mais surtout et principalement d’Alsace !

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Cathy, Julie, Emma, Valérie, Violette, passèrent donc de l’Est de la France à l’Ouest Parisien, la frontière est bien mince quand le passeport a l’odeur de choucroute…

La soirée de retrouvailles permit donc de déguster ce mets traditionnel accompagné de vin blanc local apporté par nos invitées prestigieuses, Domi charmé par toutes ses drôles de dames n’en était que le plus heureux des hommes (enfin je crois).

La nuit fût courte et le défilé du matin dans la salle de bains très long !
Pensez donc : 6 filles à doucher, maquiller, pomponner, habiller, pour une journée Parisienne qui se devait d’être la plus réussie, puisque, en prime, c’était l’anniversaire de notre Cathy !

Le timing impeccablement respecté nous fît rejoindre Karine et Sandrine à la gare pour nous rendre à la capitale,
Le ton était donné, et le thème tout trouvé : la danse.

La surprise du matin que je leur avais réservée, fût de nous rendre à l’opéra Garnier, pour une visite inhabituelle et dans les moindres recoins de ce palais majestueux, temple de la musique et de la danse.

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Jude, notre guide attitré passait alors, l’espace d’une matinée, à la tête d’un harem plutôt impressionnant, puisque Nono, Marie et Camille avaient gonflé les rangs, nous étions donc 11 filles, rien que ça !

La magie de cette visite est à peine descriptible tant elle est exceptionnelle.
Du lac souterrain aux écuries, des dorures aux marbres intacts, des décors de scène aux salles luxueuses de répétition, sans oublier la costumerie et la féerie des danseurs pirouettant sous la coupole…

Silence on savoure !

Il faut juste le voir et le vivre pour comprendre à quel point la magie opère dans cet endroit incroyable.

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Des heures ne suffiraient pas pour tout visiter, les yeux pétillent encore de tout ce que nous avons eu la chance de voir, mais nous avons un impératif d’horaire lié au spectacle qui nous attend.

Après un déjeuner très apprécié à la cantine de l’opéra, nous prenons donc congé de Jude, pour reprendre le métro vers la porte de Versailles.

15 h 30 – Palais des sports

Les affiches placardées grandeur maxi « Dirty dancing » ne peuvent pas se rater, d’un joli fonds rose avec le fameux porté en ombre chinoise, chacune se précipite devant pour la pause photo immortalisant l’événement.

Ça grouille de monde, mais ça grouille surtout de filles !
On ne peut pas dire que ce public soit très masculin, ce qui reste logique…

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Nous nous installons dans notre rangée, prêtes à en découdre avec ce remake tant attendu.

J’ai tout de même une légère appréhension : comment arriver à la cheville des acteurs initiaux, devenus stars ensuite ? Comment recréer l’ambiance du film avec fidélité mais sans ridiculiser ?

La réponse va bientôt être donnée…

Le noir se fait dans la salle, le public est déchaîné dès la première note de musique tellement reconnaissable.
Dirty Dancing, c’est aussi ça, une dizaine de tubes incontournables que l’on connaît par cœur !

Tout se met en place, décor années sixties, danseurs, le public retient son souffle, nous attendons tous l’arrivée de Bébé et Johnny !
Cris et hurlements, trépignements, la salle est comble et comblée, les voici, ils sont là, les clones de nos idoles entrent en scène, pour ne plus la quitter ou presque jusqu’à la fin.

Le mimétisme de l’original est bluffant pour celle qui tient le rôle de Bébé, on s’y croirait tant les gestes, les attitudes sont identiques au film, c’est une vraie belle surprise.
Pour Johnny, il est un peu difficile d’oublier l’unique Patrick, mais il danse merveilleusement bien, et on se laisse prendre finalement au jeu.
Penny est juste incroyablement belle, d’une souplesse extraordinaire, elle danse à la perfection et nous offre des chorégraphies époustouflantes !

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Tout est loin d’être parfait certes, comme la scène incontournable du porté dans l’eau, mal réalisée, elle devient un moment de franche rigolade. Mais en chic filles que nous sommes, nous pardonnons grâce à l’ensemble finalement réjouissant.

Les meilleurs moments de cette comédie musicale restent évidemment les répliques que chacun attend, l’oreille tendue, à l’instant précis que l’on connaît.
Le public très bon enfant, est à l’affût, et l’ambiance dans la salle devient hystérique à toute phrase culte énoncée, du jamais vu lors d’autres comédies musicales !

« On ne laisse pas Bébé dans un coin » retentit, et c’est une folie douce qui s’empare du Palais des sports…Quand on pense que cette tirade magnifique avait failli être retirée du film …

Le spectacle est presque terminé, il reste LE moment clé, celui que tout le monde attend, celui pour lequel on est venues, la scène finale où Johnny et Bébé réussissent enfin leur porté sous les applaudissements nourris des clients de la pension Kellermann.

Et ce final emporte tout sur son passage, standing ovation, crépitement des flashs, cris de femelles aux abois, le public est enchanté de cette conclusion endiablée, et carrément conquis de ces 2h30 de spectacle !

Nos jolies Alsaciennes sont ravies, et m’offrent avec amour un beau tee-shirt, souvenir de cette superbe journée partagée entre Dirty Girls.
Je vous aime mes chéries !

Après quelques déambulations nocturnes dans un Paris illuminé, nous reprenons notre train à Montparnasse, pour rentrer à la maison, et retrouver notre homme esseulé, heureux de revoir toutes ses drôles de dames !

 

PS

Merci les filles pour cette journée, ce week-end mémorable partagé sans modération et avec une très grande amitié !


Commentaires version précédente

14 février 2015 à 15h56min par Didine

Coucou Sandrine,
Jolie histoire bien racontée. Dans ton histoire je me revois hier soir….on est vraiment toutes pareilles. C’est une très belle comédie musicale. J’ai trouvé la voix de Johnny un peu… »racaille » mais quand il danse on lui pardonne tout. Et Bébé est juste incroyable. Elle joue le rôle a la perfection. Effectivement Penny avec son corps magnifique et parfait est juste merveilleuse.