Twitter Rejoindre le groupe sur facebook Suivre la vie du site Suivre la vie du site Flickr Instagram icone tripadvisor icone dailymotion icone youtube

Accompagnateur du raid 28, une vocation !!

lundi 30 janvier 2012 par Sandrine

Le raid 28....

Même les bénévoles de l’organisation de Papy Turoom pensent que je l’ai couru au moins dix fois...Rien que ça !!

Revenons sur terre Messieurs, voyons !!!

Je comprends bien qu’à force de voir ma trombine dans les bois en pleine nuit, ou au petit matin dans une clairière, ils ont fait l’amalgame.

Mais il n’en est rien, absolument rien !!

J’aime pas la boue, j’aime pas les ronces, j’aime pas les tout-droits dans la forêt hostile, et je suis incapable de parcourir 100 km en 18 heures en plein hiver, je laisse cela aux plus courageux, aux guerriers et guerrières qui ont toute mon admiration !

Qu’on se le dise !


Je suis arrivée sur le raid 28, uniquement par amour pour mon chéri, qui est complètement raid-dingue de cette course en équipe...

Bien incapable d’être à ses côtés tout au long de cette épreuve de malades, il a bien fallu que je trouve un stratagème pour être un minimum présente, alors j’ai trouvé...

...J’ai trouvé une activité qui suffit à mon bonheur :
Je suis Accompagnatrice-Supportrice-Crêpière.

Je n’ai pas encore passé mon diplôme en la matière, mais j’essaie de progresser chaque année.
JPEG - 27.4 ko

J’ai trouvé en prime des camarades de rêve pour suivre l’édition 2012 de ce raid 28 :

Notre trio avait déjà fait un essai réussi mais incomplet en 2009, (les équipes avaient abandonné une par une au petit matin), mais nous avions tout de même passé une nuit entière dans une Simca 1000 embuée, rappelez-vous

Je me dois donc de vous les présenter sérieusement :

Théo La douce, épouse de Jean-Phi le chien fou qui renifle la balise et qui vit raid 28 depuis son inscription.
Elle connait son homme par cœur, le laisse vivre cette passion qui l’anime en l’observant, souvent amusée...
JPEG - 21.8 ko

Tout comme moi, Théo n’est pas une téméraire, et elle préfère de loin encourager son raideur de mari, patiente et adorable, c’est une partenaire idéale pour affronter ces 18 heures dans des conditions parfois extrêmes …

Gilles Le Sage, supporter Number one de Lydie, la merveilleuse capt’ain des Knockando and Co.
Taquin et plein d’humour, généreux et à l’écoute, il est l’homme parfait de la situation.
JPEG - 8.1 ko

Notre trio est donc prêt à affronter, encourager, motiver, soulager, rassurer, dorloter cette valeureuse équipe des KNOCKANDO AND CO composée de :

Lydie la superbe capitaine, Jean-Phi l’homme à la boussole jamais fatigué, Bruno notre fantastique petit Panda, Franck l’adorable discret toujours concentré, et mon Domi, merveilleux quoiqu’il arrive...

Tout comme n’importe quelle épreuve, le raid 28 ne se prépare pas à la légère, ils se sont entrainés, ont gambadé dans les bois à l’affût de la moindre balise, ont essayé de deviner le parcours que leur proposerait les Turoom.

Tu veux du raid 28, tu vas en bouffer !!

A nous maintenant de jouer pour les mettre dans les conditions optimales !!

Le Before raid 28  :

Si vous connaissez un peu le Jean-Phiphi, je n’ai pas à vous dire qu’il est exigeant dans son repas d’avant course...

Ne lui faites pas des spaghettis ou des coquillettes, lui, ce qu’il aime, ce sont les nouilles, les vraies nouilles, cuites Al dente !!
Si vous ratez les nouilles, c’est fichu, le raid 28 commencera mal !!

Avant la course, ça cause stratégie, notre trio est un peu en dehors de ces conversations de pros, mais nous écoutons studieusement...
La tactique est, à cette heure, de prendre toutes les balises, et l’objectif est d’arriver dans le top ten !!

Belle ambition de nos cinq préférés.

Bon, ça met un peu la pression à tout le monde, mais on les connaît, ils s’adapteront en chemin.

Ils restent très humbles sur leurs capacités et leur vitesse de progression, mais nous n’avons aucun doute, ils ont ce potentiel d’une équipe expérimentée.

Quand l’heure avance, branle-bas de combat dans l’appartement ; les sacs, bâtons, frontales sont embarqués dans les voitures et c’est parti pour Houdan, ville de départ.

L’excitation a monté d’un cran, le gymnase tout éclairé nous accueille, quelques équipes sont déjà en pleine préparation, beaucoup de têtes connues, de torses nus, cela fait plaisir de voir tout ce joli monde !!

Papy Turoom reçoit ses invités, le sourire aux lèvres, heureux du futur cadeau qu’il a concocté pour ses raideurs...

Les bénévoles sont sur le pied de guerre, prêts à se mobiliser pour sécuriser le parcours et les coureurs.

Joe Dassin enchaine ses tubes dans les hauts-parleurs, les raideurs tentent des chorégraphies adaptées !!

La machine est en route, le départ est donné, il est 21 h.

Le raid 28 – La course

Les road-books sont donnés aux capitaines des équipes, notre Lydie a donc reçu le sien, et s’empresse de rejoindre ses comparses.

Nous retenons notre Jean-Phi phi pour éviter qu’il ne s’empresse de partir dans les premiers, il avait des consignes, sinon c’était la punition assurée !!

Ambiance tamisée pour un premier report de balise à même le sol du gymnase. Les frontales ont remplacé les bougies, mais l’intimité et le calme règnent dans cette grande salle.

Concentration maximale pour tous, nous observons ce rituel avec respect.

Les balises sont reportées, yapluka !!

Un petit bisou d’encouragement et notre équipe de Knockando prend son envol en dehors du gymnase...

C’est donc à notre tour d’obtenir notre road-book d’accompagnateurs, carte en main, nous découvrons les 5 PV (points de visite) possibles sur le parcours, ainsi que les heures d’ouverture et de fermeture qui y sont indiqués, nous n’avons plus qu’à peaufiner notre organisation de supporters fous !!

Le premier point de visite se fera à partir de 1 h 30 du matin, à Saulx-Marchais, nous avons donc largement le temps avant de les revoir.

La dure vie de l’accompagnateur :

Rien de mieux pour étudier un itinéraire qu’un troquet en sirotant une bière, (pour mieux se concentrer évidemment).

Gilles nous cherche donc désespérément un café, un bar ou quelque chose qui y ressemble, mais à croire que la folie du samedi soir n’a pas contaminé Houdan, nous ne trouvons aucun endroit pour nous poser !!

C’est donc la direction de Plaisir que nous reprenons.

Et c’est au « Cosy », tout proche de la maison, que nous élisons notre siège pour débattre de notre ultra-organisation.
JPEG - 92.6 ko
JPEG - 96.5 ko
Les cartes sont étalées, au milieu de la table, entre une pression, un monaco et un diabolo menthe, l’hydratation spéciale accompagnateurs est primordiale !!

Il est minuit lorsque nous sortons du bar.

Nous avons voté à l’unanimité pour notre programme, et cela démarre fort par ... une mini-sieste jusqu’à 1 h du matin (vous verrez, nous avons maîtrisé le sommeil fractionné !!)

Comme les pompiers, nous nous allongeons tout habillés chacun dans notre chambre (Gilles avait la migraine pour un truc à 3 !!)
Il faut dormir vite et bien, c’est tout un art !!

J’essaie tant bien que mal de fermer les yeux, mais je n’arrive pas à dormir, trop peur de rater le réveil et de ne pas voir nos jeunes Knocks à temps !!

1 h driiinng réveil réveil réveil, hop hop hop, debout là dedans, on ouvre les yeux et on déguerpit !!

Direction Saulx-Marchais, à quelques kilomètres de Beynes, nous trouvons facilement le point de visite où les bénévoles sont installés pour contrôler les équipes, mais à notre grand étonnement, quelques frontales, déjà, sont en train de pointer !!

Il est 1 h 15, les premières équipes étaient prévues à 1 h 30 !!

Aux dires du bénévole, la première équipe est passée à minuit, soit une heure plus tôt que prévu.

Notre première inquiétude va être vite dissipée, nous demandons si l’équipe 21 est déjà passée, et, heureusement, il n’en est rien !! Ouf, nous ne les avons pas loupés, cela aurait été terrible !!

Nous patientons alors, tout en encourageant les autres équipes, il est encore tôt dans la course, et tous se portent à merveille... ou presque.

Seules Alice et Cécile ont rejoint l’ambulance improvisée de notre Astro-Domi, et abandonnent le cœur gros, mais une gastro pour l’une , et des pieds opérés récemment auront raison de leur envie.

Equipe après équipe, nous voyons défiler tous les copains et copines, le Castor, Isa, Andrew, Thomas, l’Electron, Ponpon, Patricia, Françoise et Xavier, Land et Aurore (qui vient de dépasser son record de km en course, et elle est fraiche comme un gardon !), mais pas de Knocks en vue !!

Le bénévole égraine les équipes restantes, 10 doivent encore pointer, dont nos chéris !! Ils voulaient le top ten, mais nous n’avions pas compris que c’était en partant des derniers …

Blague à part, je n’aime pas bien ça, j’ai toujours cette petite inquiétude, savoir s’il n’y a pas eu de blessure, de souci particulier.
Nous guettons les frontales qui arrivent au loin, en bord de champs, en croisant les doigts que ce soit enfin eux …

2 équipes arrivent à notre hauteur, mais toujours pas de voix familière, ni de démarche connue...

C’est décidé, nous partons au devant d’eux, en espérant fort qu’ils ne se trompent pas de chemin

C’est dans la nuit noire et d’un pas décidé que nous nous dirigeons vers cette équipe au loin, au fur et à mesure que nos pas se rapprochent, je distingue une tonalité qui m’est chère, la voix de mon Domi retentit dans ce noir complet !!

Ce sont eux !!!

Il est 2 h du matin.

Ils sont en pleine forme, ont pris toutes les balises, tout va bien, ils sont au taquet.

Le parloir est terminé, un petit bisou et c’est reparti, une spéciale « Escargot » les attend.

L’accompagnateur se doit d’être curieux, et après renseignement, le bénévole lui dit qu’ils en auront pour une heure à tout ramasser avant le prochain point de visite qui se trouve à Beynes.

C’est décidé d’un commun accord, nous zapperons donc ce point de passage pour aller dormir un peu, et nous consacrer ensuite aux points du petit matin, là où notre équipe aura un besoin de sourires et d’encouragements.

Un petit tour de sommeil fractionné entre 3 h et 5 h 30 dans nos lits respectifs, un petit déjeuner vite avalé et notre Gillou nous remmène en forêt de Marly.

Il est 6 h 15.

Le jour ne s’est pas encore levé, et les températures sont un peu basses.

Contrairement à l’étape précédente, quand nous parvenons au parking de la maison des curieux aucune agitation n’est perceptible.

Le véhicule des bénévoles est garé, tous feux éteints, la table de pointage est à peine installée, nous attendons au chaud dans la voiture.

Il suffirait de rien pour que les yeux se ferment, mais il va falloir lutter !!

Dehors il y a de nouveau du mouvement, les bénévoles ont sorti leur carte de pointage, la première équipe est en vue.

Ce sont des fusées, ils sortent de cette forêt comme s’ils venaient de faire leur jogging. Ils ont eu toutes les balises, ce sont les stars de ce raid 28, « les Célestes », venus tout droit de leur Belgique natale...

L’écart s’est maintenant creusé en début de classement, nous ne savons pas qui a fait quoi en matière de ramassage de balise, mais nous constatons surtout la fraicheur ou la fatigue chez certains.

Le jour s’est levé sur une étrange idée.

Puisque nous devons patienter quelques heures ici, nous délirons sur l’envie de créer une gamme de matériel spéciale accompagnateurs, nous rêvons de transats chauffants, de chaussures-bouillottes, de cafetière à brancher sur l’allume-cigares.
.
Vous l’aurez compris, il fait un peu froid en cette matinée de janvier !!
L’endurance et la patience sont les qualités indispensables du maître-accompagnateur.

Rester debout, les pieds glacés, guetter au loin chaque coureur qui arrive, repérer les copains, hurler les encouragements, sauter au cou de ceux que l’on connaît bien.

C’est un vrai métier, je vous jure !!

Les équipes se suivent, certaines arrivent par la piste cyclable, d’autres derrière la maison des curieux, et la majorité par le sentier de la forêt...

Il est 9 h 00 quand Théo reconnaît au loin la couleur des vêtements de nos Knockando !!

J’aperçois à mon tour les bâtons de mon chéri, ils sont au top, Domi nous fait même un « rampage » sous la barrière, digne des meilleurs commandos !!

Lydie garde son superbe sourire, Bruno n’a pas un seul trait tiré, Franck est concentré mais pas fatigué, et Jean-Phi a son air de gamin surexcité et canaille !!

JPEG - 104.1 ko

Les autres copains montrent à leur tour le bout du nez, pour certains, comme notre ami Ponpon, c’est un visage sale, maculé de boue, mais qui ne cache même pas son sourire radieux !!

Pour d’autres, la fatigue est apparue, le regard est las, la démarche hésitante, il faut remotiver quelques concurrentes qui en ont plein les jambes (je pense à Marie-Claude, partenaire de Françoise et Xavier, que je vais essayer de booster en lui disant de continuer jusqu’à Versailles, où elle pourra jouer la raideuse touriste..)

Nous restons un peu à encourager les autres concurrents, et faisons connaissance avec Pascal le Picard (pas encore surgelé à cette heure !!)

Il attend seul ses potes de l’équipe 29, et est un peu heureux de trouver des nouveaux compagnons d’aventure pour papoter et délirer !!

Une fois son équipe passée, nous lui proposons un ravito spécial accompagnateurs : un petit déjeuner complet, avec café et viennoiseries.

Nous optons pour un tour dans le centre de Bailly pour trouver notre bonheur gourmand.

JPEG - 106.9 ko

.Notre désormais quatuor s’installe donc dans un café où la chaleur nous fait un bien fou, mais notre bien-être passe également par les mini-croissants, pains au chocolat, et autres chaussons aux pommes.

Le manque de sommeil est oublié, nous sommes d’attaque pour rejoindre nos Knock’s préférés juste à l’entrée du parc du château de Versailles.

Pascal le Picard est adopté, confiant, il suit notre trio jusqu’au prochain point de visite.

Il est 11 H 00.

Lydie est ses garçons ne nous font pas attendre des heures...

A peine a-t-on le temps d’immortaliser nos princes des champs qu’ils nous font le bonheur de nous rejoindre.
JPEG - 85.2 ko

Il reste alors moins de 5 heures de course, ils ont déjà de nombreux kilomètres à leur compteur.

Sans attendre l’équipe favorite de notre Pascal, car il n’est pas question de rater le prochain rendez-vous, nous reprenons la voiture pour la vie de château !!

Eh oui c’est la classe, c’est royal, le dernier point de visite autorisé est le parc du château de Versailles !!

Il fallait au moins ça pour accueillir nos rois de la boussole, et pourquoi pas une balise au petit Trianon pour notre reine Lydie, ce serait un minimum !!

Les touristes médusés ne comprennent pas bien d’où sortent ces spécimens à l’air épuisé, qui sont crottés des pieds à la tête...

Ceux à qui l’on peut expliquer que ces coureurs fatigués viennent de faire quelques 80 km à pied, sont stupéfaits !!!

La sortie du château se fait sous les hourras de notre Bagnard et du petit Franck, fidèles bénévoles, avec toujours le mot qu’il faut pour booster les équipes...

Bon, il faut maintenant traverser le carrefour bruyant, et laisser partir nos chéris vers d’autres contrées, ils vont changer bientôt de département pour trouver l’Essonne, synonyme d’arrivée et de fin de course.

Mais le chemin est encore long, et nous n’aurons plus le droit de les revoir avant Bures sur Yvette sous l’arche tant attendue de l’arrivée !!

Nous abandonnons notre Pascal-Picard, qui va, cette fois-ci attendre ses poulains.

L’heure du déjeuner a sonné, nous repartons donc vers Plaisir pour récupérer la voiture de Théo, et en profiter pour manger au Buffalo (eh oui, toujours la dure vie de l’accompagnateur !!!)

Le rêve d’une petite sieste au coin de la cheminée chez notre miss Théo s’est envolé, nous n’aurons pas le temps imparti pour cela.

Le mieux étant tout de même de nous poster sous l’arche d’arrivée de Bures sur Yvette, afin d’y applaudir l’exploit de toutes ces équipes finishers !!

Je vous passe les détails sur notre « spéciale escargot » (merci monsieur le GPS de Gilles, qui nous a fait visiter Versailles sous toutes les coutures !!), car nous arrivons à Bures sans autre difficulté, et à l’heure pour ne rater aucune équipe.

A 15 h, le tapis rouge se déroule sous les pieds des « Célestes », ils sont premiers, et ont raflé toutes les balises, bravo à eux pour cette superbe performance !!

Les équipes se suivent, et, finalement se ressemblent un peu...

Ces démarches d’automates, les regards de la victoire, les embrassades...

L’équipe 21 que nous attendons si patiemment pointe ses bâtons à l’horizon, les Knockando and Co viennent de vaincre de raid 28,

il est 16 h.

Après ces 19 heures de course à la balise et quelques 95 km en cumulé, à quelques mètres de l’arrivée, les jambes trottinent encore, mais les corps sont fatigués, les visages ont ce masque mêlé de douleur et de soulagement.

Je remarque immédiatement que Domi est en souffrance, il a mal à chaque pas, mais je ne sais pas ce qui se passe...

L’arche d’arrivée est passée, alors la joie, l’émotion, le partage, entrent en scène...

Chut, laissons place aux étreintes fraternelles, à l’amitié pure et dure...

Nous autres, accompagnateurs, conjoints, famille, nous effaçons alors, pour laisser ces équipiers, profiter de ce bonheur unique, savourer la fin de cette épreuve qui laisse un physique épuisé, mais un mental regonflé à bloc !!

Théo, Gilles et moi, sommes tellement heureux et fiers de nos Knockando and Co !!!

Il faut dire qu’on les aime un peu beaucoup nos loustics !!
Notre aventure fût belle, un véritable partage, une connivence et une complicité à 8 ...

Je ne sais pas s’ils remettront ça en 2013, mais je crois que nous sommes prêts, de nouveau, à affronter le froid ou la nuit, faire un tour au bois en laissant la voiture embuée, et boire des bières en observant la carte...

JPEG - 58.6 ko

Pour conclure, je garderai longtemps cette image de mon chéri, endormi dans son bain tiède, au retour de ce dimanche pas comme les autres....

PS

Merci à vous 5, Lydie, Bruno, Jean-Phi, Franck, et, évidemment, mon petit chéri, de nous avoir permis de vous suivre dans cette aventure unique, vous êtes dingues, mais votre folie nous va bien....

Merci à vous deux, Théo et Gilles, d’avoir été ces partenaires idéaux tout au long de ces 19 heures de suspense !!


Laissez un commentaire