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NIMPORTAWAK ou presque, au pays d’Ecouves

Trail d’Ecouves - 61 km
mardi 3 juin 2008 par Dominique

Ô grand Maître du NIMPORTAWAK
Seigneur de l’entraînement déstructuré
Je t’implore une nouvelle fois.
Guide moi
Conseille moi
Emmène moi dans le mur comme tu sais si bien le faire.
Je ne te décevrai pas.


En ce vendredi, veille de notre départ vers Ecouves, je peux vous assurer que ma prière fût entendue.
Je suis en fin de cycle de préparation pour le Verdon (en mode rinçage/essorage). Comme prévu j’ai cumulé de la fatigue et je la ressens.
La semaine professionnelle fût elle aussi, intense. Hasard du calendrier, des échéances professionnelles tombent au mois de Juin et une certaine tension est palpable.
Le grenelle de l’environnement fait des vagues, des missions se mettent en place, les projets de demain démarrent, le nouveau ministère du développement durable se met en place et ce n’est pas toujours dans la facilité.

Mais revenons à nos moutons.
La sagesse qui me caractérise, me souffle depuis peu à l’oreille de ne pas faire ce trail d’Ecouves…
Mais Mon Dieu, Mon Maître m’ordonne le contraire.
Cours y vite, éclate toi !!
Rejoins le lutin qui a décidé de te servir de guide dans cette forêt qu’il connaît si bien.
Rejoins ces fous furieux qui vont s’élancer sur ce parcours rendu boueux par toute cette pluie tombée dernièrement.
C’est une occasion unique
Cours je te dis !!
Amuse toi !!
Comme échauffement, je te propose même de courir dès ce soir avec les dunes d’Espoir.
Un petit 10 km à l’allure très tranquille
Pas plus de 12 km/h

Oh oui Grand Maître
Quelle idée géniale pour se mettre en jambes.
3 boucles sur le macadam pour finir de se cramer.

Youpi
Dansons la carioca
C’est bien
Faisez tous comme moi

Ô grand Maître du NIMPORTAWAK
Seigneur de l’entraînement déstructuré
Merci de prendre soin de moi
De me ramener dans le « droit chemin »
Je prendrai le départ du 61 km

En ce samedi, je me sens serein,
et surtout bien naze.
Mais ma motivation est ailleurs.
Nous allons faire plein de rencontres,
et partager de bons moments.
Que demander de mieux ?

Le jeu des 7 erreurs

D’abord une première halte chez le lutin,
où des célestes belges, des hauts normands, des bas normands,
des bretons, des angevins, et des franciliens avaient rendez-vous.
J’en profite pour déguster du Chaume amené par Benos
Quel régal !! je viens de prendre l’équivalent de 10 gels.
C’est trop bien le vin blanc la veille d’une course.

Radon

Puis une seconde halte à Radon.
Une vraie pasta campée au milieu de nulle part.
L’accueil y est très chaleureux,
et laisse là aussi, présager d’un WE fabuleux

Dernière halte de la journée chez le lutin, autour d’un thé.
On écoute de la musique.
On parle.
On apprend.
On partage.
Ce genre de soirée que l’on souhaiterait éternelle.

Ô grand Maître du NIMPORTAWAK
Seigneur de l’entraînement déstructuré
Merci de cette soirée.
Merci de ces breuvages servis en abondance.
Merci de rendre notre nuit très courte.

En ce dimanche matin, je ne fais pas le malin.

Mais c’est le temps des retrouvailles,

et pas le temps de gamberger.

Le lutin et le mustang sont dans leur jardin.

Ils connaissent tout le monde.

Et tout le monde les connaît.

C’est foutu pour courir incognito.

Le départ est déjà donné

et il ne pleuvra pas.

Foi du lutin.

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le lutin parle aux fleurs

Thierry m’a promis de m’accompagner sur tout le parcours, de s’adapter à mon allure lente. Ça tranche de beaucoup avec ses foulées alertes.

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C’est un vrai lutin des bois.

Il aime sa forêt,

il est heureux d’y gambader,

et ça se voit.

Ça s’entend aussi,

il est intarissable.

C’est un vrai bonheur d’être en sa compagnie.

Merci pour ces 6 petites heures.

photo Normandiecourseapied

Beinh oui.
A force d’implorer mon maître NIMPORTAWAK
Le résultat attendu ne se fait pas tarder.
Une chape de plomb me tombe sur les épaules,
et une terrible envie de dormir me harcèle.
Il faudra les encouragements et la patience de Thierry pour repousser l’échéance
Il faudra croiser de charmantes randonneuses pour me redonner un peu d’allure.

Au 40ème kilomètre, je trouve qu’il n’est pas sérieux de continuer ainsi.
Je ne veux surtout pas m’épuiser définitivement avant le trail du Verdon,
et me transformer en une véritable enclume pour mon lutin préféré.
A mon grand regret, je préfère m’arrêter là.

Oh oui ! Youpi
Dansons la carioca
Tant pis s’il faut dire
A tout le monde
"Au revoir"

Je me prélasse désormais au soleil dans un fauteuil gentiment proposé par un bénévole.
Je suis triste d’avoir lâché mon lutin.
Je ne verrai pas sa plage.
Il faudra que je revienne.

Merci aux normands, aux kikous, aux célestes de ce super WE.
Alençon est proche de la maison, et nous nous sommes promis d’y retourner.

Merci aux organisateurs et aux très nombreux bénévoles
Si un jour je devais organiser un trail, j’aimerai qu’il ressemble à celui-ci. Nous nous sommes promis d’y recourir

Merci à Thierry et à Josette
Votre accueil a été si chaleureux. Nous nous sommes promis de nous revoir très vite

Merci à ma chérie

Elle me suit toujours souriante dans mes conneries. Nous nous sommes promis de nous supporter dans la bonne humeur.

Mon coeur, mon amour, mon amour, mon coeur x2

"Elle est bonne ta quiche, amour"

"Mon coeur, passe moi la salade"

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Merci d’avoir installé un bûcher

Il m’a obsédé tout le WE. Nous nous sommes promis de revenir avec des allumettes.


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