Vive les vacances ...

vendredi 23 juillet 2010 par Dominique

Maxime, sache que je vous aime (toi et ton frère) et que je vous souhaite au plus profond de moi, une vie heureuse et épanouie.
Oui, je parle fort, n’y voyez aucune colère.
Je sais que beaucoup de choses se jouent maintenant pour vous, et je ne cherche qu’à vous motiver, vous mettre en garde.
C’est mon rôle de père, je crois ?
Quelque soit votre choix, je suis prêt à vous aider du mieux que je le puisse.

Maxime, j’espère que la nuit t’aura porté conseil, et, quelque soit ta décision, je me tiendrai prêt, attentif pour t’aider, vous aider ...

Appelle moi si tu as des questions, des doutes, des états d’âme

Je vous aime. Ne l’oubliez jamais.

Papa.

PS : Vous ne me décevez en rien. Vous avez le caractère et l’insouciance de votre jeune age. Je devais certainement être comme vous à la même période de ma vie.

Voici les quelques mots griffonnés et laissés en évidence sur la table du petit déjeuner hier matin.
La veille, nous avions eu une discussion avec mes enfants sur leur avenir . Ils sont à l’aube de leur vie professionnelle, c’est l’heure des choix, des décisions, des doutes …
Je comprends leur désarroi, nous sommes tous passés par-là un jour.

Comme à mon habitude, j’ai parlé fort (trop sûrement). J’ai martelé une fois de plus mon discours, celui de la mise en garde.

La société qui s’ouvre à vous est cruelle, sans pitié et inhumaine. Je veux que vous en soyez persuadés pour y rentrer prêts, déterminés, « armés ».
Sachez encore que , quelque soit votre chemin, j’essayerai d’être votre compagnon. Ce papa « grognon » que vous connaissez tant. Je ne serai pas votre guide bien longtemps, tôt ou tard, vous irez bien plus vite que moi, dans des directions où je n’y connais rien ou pas grand chose et où mon avis ne pèsera pas bien lourd.

Alors oui, avant que vous preniez définitivement votre envol, je radote encore mes mise en garde sur cette société qui ne vous attend pas, qui n’attend personne d’ailleurs.

Nous allons prendre la direction de notre lieu de vacances. La tribu recomposée y sera réunie dans ce coin paisible que nous affectionnons tant.
Loin des médias, des forums où beaucoup prennent la liberté de dire n’importe quoi sans se préoccuper des dommages collatéraux que peuvent occasionner des propos, des photos sortis de leur contexte.

Pendant quelques jours, au royaume de la bonne humeur, nous allons nous reposer, rire, et notre seule préoccupation de la journée sera de savoir avec qui allons nous partager le rosé.

Rechargeons nos batteries, car dès septembre, il faudra s’attaquer à nouveau à une scolarité, un emploi, des contraintes et relever de nouveaux défis.

Mes enfants, j’ai confiance en vos capacités, en vos talents respectifs. Vous avez toutes les qualités pour réussir, encore faut-il que vous vous en persuadez.

Domi, chef de tribu (ou qui tente de l’être), et qui aime cette tribu recomposée